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Vidéo d’exemple


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الضباع المسعورة تحيط بشاب صغير من اجل تخويف وارهاب الشعب وخاصة العسكريين الذين يفكرون في التمرد يوما ما … نعم صور مخزية تذكرنا بالاستعمار لما كانو يقبضون على اباءنا واجدادنا المجاهدين الاحرار للانتقام منهم واخد الصور بطريقة احتقارية ذنيئة ورخيسة … الثورة مستمرة باذن الله حتى النصر او تحرير بلدنا الجزائر من مافيا العصابة العسكرية الحاقدة على الشعب والشباب الحر الصامد في وجه الطواغيت العسكر و المخابرات الإرهابية الإجرامية اللصوصية باذن الله

ربي و الشعب الجزائري الحر معاك خويا محمد بن حليمة، الشاب الفحل وراجل في زمان قل
فيه الرجال و ربي يحفظك من المخابرات القتلة الوحوش المسعورة

https://youtu.be/k7MjMZub6H4https://www.youtube.com/watch?v=L5tt71ePhlU

الله يرحم الشهداء








Nous, Algérie du Peuple (Vigilance populaire de Strasbourg, Hirak Milan, Hirak Londres, Hirak Lyon, Hirak Copenhague, Hirak Barcelone …)
serons à Evian ce 19 mars 2022 pour commémorer avec la Municipalité d’Evian les Accords d’Evian : Le lieu de rencontre Mairie d’Evian à 11h30.
Venez nombreux pour envoyer un message fort, afin d’interpeler les Evianais en particulier et le peuple Français en général, pour écouter la voix du peuple Algérien qui insiste à bâtir un état de droits, de libertés et Démocratie et mettre fin à la violence militaro-policière aveugle et pour éradiquer définitivement la violences du champs politique Algérien, soit pour accéder ou rester au pouvoir, et mettre fin au système militaire mafieux et faillite et de sa DRS terroriste criminelle qui terrorise, torture et emprisonne les jeunes algériens qui s’expriment librement pour dénoncer la corruption, la fraude électorale et l’injustice dans leur propre pays – Le peuple Algérien encore en lutte pour sa liberté, son Etat de droits, sa dignité, sa souveraineté et son Indépendance.

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Nous, Harak de Milan – Vigilance Populaire de Strasbourg – Harak Echo de Londres, appelons les Algériens et les Habitants de Rome à se joindre à nous :
ce dimanche 13 février 2022 de 14h à 18h pour un Rassemblement à la Piazza « della Bocca della Verità », pour faire entendre au peuple de Rome la voix de l’Algérie du peuple.
Venez nombreux pour dénoncer le crime de Thibirine et la complicité de l’Europe et de la France avec la junte militaire en Algérie et soutenir le Peuple Algérien encore en lutte pour sa liberté, sa dignité et son Indépendance.









Nous, Vigilance Populaire, appelons les Algériens et les Strasbourgeois à se joindre à nous :
ce samedi 08 mai de 15h -17h à la Place Kléber à Strasbourg
Venez nombeaux pour dénoncer le crime colonial de 1945 et soutenir le Peuple Algérien encore en lutte pour son Indépendance.



       Karim TABOU : Un homme, une nation

Le 7 mars 2019 en refusant énergiquement de vous asseoir, selon vos propres mots « avec ceux qui ont massacré l’Algérie » vous avez définitivement scellé votre destin avec celui du Peuple. Dans la salle, avec d’autres, se trouvait Ghozali qui a apporté son soutien à Khaled Nezzar à Paris en 1999 dans son procès contre Habib Souadia, l’auteur de La Sale Guerre. Ce jour-là, Ghozali s’est auto-proclamé le porte-parole d’une société civile ayant soutenu l’arrêt du processus électoral en janvier 1992. Lors de ce procès, Souadia a démonté l’argumentation de cette fausse élite en s’exclamant : ici (en Algérie), tout est faux, faux président, faux députés, fausse presse indépendante, fausse opposition, il n’y a que le DRS qui est réel. Dans ce même procès, Hocine Aït Ahmed s’insurgea contre Nezzar : « entre toi et moi, il y a un fleuve de sang ». Ce 7 mars 2019, avec ce refus catégorique, vous tracez une frontière en attestant que l’histoire future de l’Algérie ne sera plus confectionnée par le système benaknounien et vous signez ainsi le retour du Peuple sur la scène historique. Le 11mars, dans le même esprit, votre geste politique a trouvé toute sa dimension populaire dans cette intervention sublime du jeune Sofiane Yetnahaw ga3 ! (Qu’ils dégagent tous). Elle fut un séisme politique : elle a ébranlé Le pouvoir de la junte militaire car ce crédo populaire atteste et signe que le problème des Algériens n’est pas dans la personne du Président mais dans le départ de tout le système. Ces deux moments marquent à jamais le retour du Peuple comme véritable acteur alors qu’il n’avait été jusqu’à cette date d’aucun poids politique, considéré comme une propriété du gouvernement (chaab taa Al houkouma) qu’on instrumentalisait au service des calculs politiques des clans au pouvoir. Ces deux moments ont libéré le génie populaire et ont métamorphosé le « Hirak » centré dès sa naissance sur le NON au 5ème mandat en une Révolution Populaire en marche.

Le 21 mars 2019, dans l’enceinte universitaire de Tizi-Ouzou, vous avez brandi le drapeau algérien en précisant qu’il était le drapeau des algériens et qu’il est inondé par le sang des martyrs. Vous avez dit juste car l’Algérie moderne est née avec ce drapeau. Notre maison Algérie est concomitante avec la lutte de libération nationale. Le 8 mai1945 à Sétif, à la vue du drapeau algérien brandi par un jeune scout musulman Bouzid Saâl, les balles retentirent et la terreur coloniale s’abattit sur la population. Le 14 juillet 1953, à Paris, lors d’une manifestation organisée par la gauche française et à laquelle participait les indépendantistes Algériens membre du PPA-MTLD, à la vue du drapeau algérien, la Police parisienne a chargé tuant six Algériens et un français. La naissance de l’Algérie moderne et le drapeau algérien conçu à Paris et confectionné par Emilie Busquant[i] sont les deux faces d’une seule monnaie. L’Algérianité est notre identité politique et c’est le drapeau national qui l’habille. Cette mise au point s’inscrit dans la continuité d’une lutte qui trouve ses origines dans la naissance de l’opposition au régime qui s’imposait par la logique de la force armée quand Hocine Ait-Ahmed a mis pour la première fois une tenue militaire pour affronter l’Armée des Frontières car elle se comportait comme une Armée d’occupation. Il scandait avec force que cette lutte n’est pas sécessionniste mais libératrice. Vous vous inscrivez dans cette fidélité à cet esprit qui s’est insurgé contre l’Armée des Frontières à l’aube de l’indépendance et qui s’est donné comme unique programme politique la libération de l’Algérie de cette junte militaire qui l’opprime et la terrorise.

Ce 26 avril 2021, en chassant l’Imposteur venu s’afficher à l’enterrement de Maître Ali Yahia Abdenour, vous avez été fidèle à vous-même, en cohérence à votre éthique et votre acte s’inscrit dans une logique révolutionnaire qui donne tout son sens au combat du défunt Ali Yahia Abdenour. Maître Ali-Yahia est une figure nationale. Son combat porte toutes les souffrances et les espoirs du Peuple Algérien. Homme de dialogue et de Paix, défenseur des opprimés contre l’injustice, il fut réprimé par le pouvoir et calomnié par la fausse presse indépendante. La seule présence de l’Imposteur était une insulte à la mémoire de l’homme, aux détenus politiques et à l’Algérie du Peuple. Le style c’est l’homme. Votre réaction, ce 26 avril prouve que vous êtes habité par la cause du Peuple. Gloire et grandeur à ceux qui défendent les grandes causes avec passion. Déshonneur et mépris pour ceux qui défendent leur mesquine personne et ne sont que dans le calcul politicien.

Par l’ensemble de ces actions, nous pouvons dire que nous vivons une situation révolutionnaire, mûre pour un mouvement de libération du peuple Algérien. Le retour des grandes figures historiques qui ont fait la gloire de la résistance algérienne face à l’occupant colonial prouve que le peuple est en marche pour prendre son destin en main et faire l’histoire. Aucun Peuple dans l’histoire moderne n’a clamé à deux moments de son histoire l’idée de l’Indépendance : la première le 26 février 1927 à Bruxelles par la voix de Messali et la seconde le 5 juillet 2019 à Alger.

Le peuple algérien manifeste contre l’occupation de son pays. Un soulèvement du Peuple pour qu’il soit libérateur doit s’organiser autour d’une figure symbolique dont la personnalité traduit la lutte du Peuple algérien contre ce pouvoir illégitime depuis 1962. Karim Tabbou se présente comme l’homme de la situation historique. C’est elle qui l’exige. La Révolution populaire et pacifique du Peuple Algérien porte en elle l’idéal de l’unité et de la cohésion sociale. Un soulèvement populaire redevient révolutionnaire lorsqu’il se donne un horizon politique. L’horizon politique incarnée par le slogan de Dawla Madania Machi Askaria (Etat Civil et non militaire) doit prendre corps et se matérialiser dans le réel. Fils du Peuple, par son combat politique depuis des décennies, Tabbou porte les souffrances et les espoirs du Peuple. En lui, se conjugue le combat de trois hommes intègres qui ont combattu cette junte depuis 1962 : Hocine Aït-Ahmed, Lakhdar Bouregaa et Ali Yahia Abdenour. A eux trois, ils représentent l’Ecole de la bravoure, de la dignité et de la grandeur humaine : la quintessence de la personnalité algérienne.

N’oublions pas que le regretté Maître Ali Yahia Abdenour fût l’architecte et la colonne vertébrale du Contrat de Rome. Un contrat qui respirait et chantait la paix et la prospérité pour le Peuple Algérien alors que les Eradicateurs et leurs complices, héritiers de l’esprit de l’Armée des Frontière (un Armée de conquête dont la seule obsession fut et reste le pouvoir, tout le pouvoir, rien que le pouvoir) nous avait entraîné dans la terreur et la paupérisation. Nous avons donc dans notre histoire récente, l’exemple d’une figure consensuelle qui a prouvé par son charisme et sa bienveillance que les Algériens quand ils dialoguent en bonne intelligence trouvent une solution.

 A ceux qui réclament aujourd’hui, l’Indépendance du Peuple Algérien, de faire corps autour de l’héritier spirituel de cette figure consensuelle du Contrat de Rome pour élaborer un nouveau contrat pour l’Algérie qui portera son nom : Contrat Maître Ali Yahia.

L’heure est grave. Nous sommes dans l’urgence car l’impasse politique actuelle ouvre sur toutes les radicalités. Les élections sont un non-sens politique. Les Elections ont –elles apporté un changement significatif aux Algériens sous l’occupation coloniale ? Toujours sous occupation, que peuvent alors apporter des élections organisées par une junte mafieuse et prédatrice ? Uniquement le pire.  S’organiser autour de la figure politique de Karim Tabou est une question vitale pour notre devenir en tant que Peuple et Nation. Car, cette junte militaire représente une menace réelle pour la cohésion sociale et l’intégrité territoriale.

                                 Mahmoud SENADJI (Vigilance Populaire de Strasbourg)

[i] Emilie Busquant, la Lorraine Algérienne fut la compagne du leader indépendantiste Messali Haj.  Cette rencontre entre un enfant du peuple, fervent partisan de l’indépendance et une fille d’ouvrier, une passionnée de justice et de liberté jeta les prémisses de la naissance de la nation algérienne moderne. Notre drapeau est le fruit de cette rencontre. Cette grande dame est morte sans avoir vu son rêve de l’Indépendance de l’Algérie se réaliser. Mais elle savait que cela était inéluctable. Elle est l’auteur de cette citation célèbre qui résume l’esprit de tous les Algériens français et les français qui ont épousé la cause du Peuple algérien en lutte pour son indépendance : dans mon cœur de française, il n’y a pas de frontière dans la lutte pour la liberté.    

                                  Mahmoud SENADJI (Vigilance Populaire

Nous, Vigilance Populaire, appelons les Algériens et les Strasbourgeois à se joindre à nous :
ce samedi 08 mai de 15h -17h à la Place Kléber à Strasbourg
Venez nombeaux pour dénoncer le crime colonial de 1945 et soutenir le Peuple Algérien encore en lutte pour son Indépendance.


https://www.youtube.com/watch?v=VwekPzPpykghttps://youtu.be/99oCgyHN5xI

Nous, Vigilance Populaire, appelons les Algériens et les Strasbourgeois à se joindre à nous :
ce dimanche 11 avril de 15h -17h Place Guttenberg à Strasbourg
Venez nous apporter votre soutien à la Révolution Algérienne Pacifique. Le choix de cette Place, afin de rappeler au Peuple Français que la politique étrangère de la France et l’Europe trahit l’Europe des Lumières.





Nous, Vigilance Populaire, appelons les Algériens et les Strasbourgeois à se joindre à nous :
ce dimanche 28 mars de 15h00 à 17h00 Place Broglie à Strasbourg et nous nous dirigerons après vers la Place de la Cathédrale.
Venez nombreux exprimer votre fidélité au message des Moines.


https://youtu.be/iLm4Vk1E6eYhttps://www.youtube.com/watch?v=ZO0XoXoYQP4&feature=youtu.behttps://youtu.be/cnTJ253qvLE

Nous, Collectif des Algériens de Strasbourg et l’Association Vigilance Populaire, appelons les Algériens et les Strasbourgeois à se joindre à nous ce Samedi 20 février 2021 en soutien à la Révolution populaire et Pacifique du 22 février 2019 du Peuple Algérien.
-de 9h à 13H auprès du Consulat d’Algérie, 37 Allée de la Robertsau, Strasbourg


المقاومة الاعنفية



https://www.youtube.com/watch?v=YmAUsVTw16Y

Le colonel Amirouche en compagnie du commandant si LakhdarLe commandant si Lakhdar BouregaâAli Belhadj et Lakhdar BouregaâFodil Boumala et Lakhdar Bouregaâ Slimane Amirat et Lakhdar BouregaâLe commandant si Lakhdar Bouregaâ et si Hocine Ait Ahmed face à face
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       Ammi Lakhdar[1] : le vrai visage de l’Algérie et de l’Algérien

L’Algérie des clans, depuis sa prise du pouvoir en force en 1962 a dénaturé l’image de l’Algérie et de l’Algérien. D’une grande épopée de la guerre de libération, l’Algérie de l’Armée des Frontières au lendemain de sa naissance, avec le « Redressement révolutionnaire » nous a vendu un rêve d’une Algérie grandiose et exemplaire dans les textes et dans le discours officiel alors qu’elle était grosse de ce qu’est devenue l’Algérie d’aujourd’hui : le lieu de la corruption morale généralisée, de la détresse sociale et de la non-vie. Et l’Algérien dont la condition natale en 1962 fut la pauvreté, la fierté, la solidarité, l’honneur, la fraternité, la générosité et le sens du sacrifice[2] s’est trouvé emporté dans une grande machination idéologique et mensongère pour finir à se maudire et à se nier dans son être d’être algérien « Yana’alboualanajazaïri ». Du « Redressement Révolutionnaire » au Colonialisme intérieur, de l’homme au cigare[3] à l’homme de la Cocaïne, de l’Armée des frontières (dans ses trois moments : Boumediene-Nezzar-Gaid Salah) à une Armée d’occupation. La réforme constitutionnelle atteste et signe que l’esprit de l’Armée d’Afrique contre lequel nos pères se sont soulevés veut asseoir de nouveau son règne sur l’Algérie.

Face à cette volonté s’est dressé le soulèvement populaire du 19 février et à travers lui la figure emblématique de Ammi Lakhdar. Il représente la jonction entre la génération du mouvement national indépendantiste et celle d’aujourd’hui.

Le soulèvement du 22 février est l’acte fondateur de la naissance de l’Algérie nouvelle. L’Homme Bouregaa incarnait de son vivant le symbole de toutes les luttes du peuple algérien. La lutte contre le colonialisme français pour la liberté de l’Algérie et la lutte contre l’Algérie des clans pour la liberté et la dignité de l’Algérien. Sa mort est un moment national qui convoque l’histoire contemporaine de l’Algérie pour nous secouer vivement en nous posant deux questions capitales : que signifie aujourd’hui être Algérien et quelle Algérie nouvelle voulons-nous bâtir ?

Si pour Rachid Benaissa en 1994, dans un article publié à El Watan avançait l’hypothèse qu’être Algérien ne signifie plus rien[4], il est impératif, à l’aube de la secousse révolutionnaire que vit notre pays de se poser cette question : que signifie être Algérien aujourd’hui ?

La figure d’Ammi Lakhdar s’impose à nous pour comprendre notre histoire depuis 1962. Il représente la figure du Moudjahid et Boumediene celui du Militaire.  D’un côté la figure du sacrifice, du dénuement, de la fraternité, de la générosité et de la liberté et de l’autre côté la figure de la soifdu pouvoir, du complot, du crime, de l’oppression et de l’indécence. D’un côté l’image du peuple et de l’autre la Nomenklatura. D’un côté, un homme pour qui vivre c’est être au service de la grandeur de son peuple et le servir, et de l’autre côté, un homme dont la seule motivation était d’être le Maître de l’Algérie et d’asservir les Algériens. La notion de Rab dzaïr n’est pas le fruit du vide mais le prolongement de la réalité du Boumediénisme à l’état brut.  La force sans le voile mensonger de l’idéologie du « Redressement Révolutionnaire ». Toufik est la vérité de Boumediene.

Être algérien aujourd’hui signifie que nous sommes sommés de choisir entre les deux figures. Pour cela, à la Génération Silmiya, de déconstruire le mythe de Boumediene. Celui-ci en imposant un climat de terrorisme intellectuel et d’oppression, en falsifiant l’histoire, en faisant la chasse mortelle aux figures historiques et par une propagande médiatique a pu se présenter comme le seul héros de l’Algérie. Il a effectivement fabriqué une nouvelle société et un nouvel algérien qui a perduré jusqu’aux fins des années 80[5] et qui ont sacralisé son nom et ont fait de lui une idole. Si en désertant la scène politique en 1962 par son cri sabaa snin barakat (sept ans ça suffit), le peuple a commis une erreur politique, en idolâtrant Boumediene, il a commis un crime historique. Nous avons fait d’un Imposteur le visage de l’Algérie.

L’esquisse de l’Algérie nouvelle se dessinera sur la base de ce choix. Entre un homme du peuple fidèle à l’histoire de celui-ci, Ammi Lakhdar, et l’homme au cigare, plein de calcul et d’arrogance et méprisant le peuple. En un mot : entre un Algérien et un anti Algérien.

Sur le versant de ces deux histoires, de ces deux figures, la circonstance du jour de son enterrement nous a aussi livré l’image de leurs héritiers et l’image de l’Algérie Nouvelle. Du côté d’Ami Lakhdar, l’autre fils du pauvre et du peuple : Karim Tabou. Et de l’autre côté, la mise en liberté du fils spirituel de l’Armée des frontières et des DAF (les Déserteurs de l’Armée française) Amara Benyounes. L’Algérie Nouvelle dont l’acte de naissance est le 22 février 2019 s’inspire de l’exemplarité d’Ammi Lakhdar et continue sa lutte pour libérer l’Algérien. L’Algérie Nouvelle des Gangs, par cette constitution et la mise en liberté des voleurs et des mercenaires politiques, enterre l’Algérie du mouvement national pour l’indépendance et signe le retour de l’Algérie française.

Notre fidélité à Ammi Lakhdar et à sa mémoire, notre fidélité à l’Algérie du peuple et à son histoire doit s’inaugurer par ce cri qui doit se traduire en un véritable programme politique – comme signe providentiel, son enterrement coïncide avec la mise en liberté de Amara Benyounes, un visage de l’Algérie des Gangs- : « YNA’AL BOU LI HABKOUM » (Que Dieu maudisse ceux qui vous aiment).Ce n’est que la traduction de l’autre slogan phare de la révolution populaire YATNAHAOO GAA (qu’ils dégagent tous).

[1]Lakhdar BOUREGAA (1933-2020) Grande figure du mouvement national, de l’opposition à l’Armée des Frontières et à son chef Boumediene et à ses héritiers (Nezzar, Gaid Salah) ; par sa droiture, sa simplicité, son honnêteté et son combat, il incarne le vrai visage de l’Algérien.

[2] Je renvoie le lecteur au livre de Mouloud Feraoun « Le fils du pauvre » qui respire et traduit ces valeurs.

[3] Jusqu’à ce jour, je ne peux oublier le cigare de Boumediene. Ce seul exemple suffit à démontrer que l’homme n’a aucun rapport avec son histoire et celle du paysan algérien. Qui dans ma génération, née entre1950-1960, a vu son père fumer le cigare ? Si on ajoute le choix de sa femme Anissa, une aristocrate, incapable de prononcer correctement une phrase en langue arabe et ayant sa couturière et sa coiffeuse à Paris, suffit à nous convaincre que l’homme n’avait que haine et mépris pour l’Algérien du peuple, la classe dont il est issu et qu’il renie.

[4] Dans cet article que je cite de mémoire, Rachid Benaissa développe l’idée que les peuples n’appartiennent pas à des géographies mais à des aires civilisationnelles.  Et dans ce même article, il affirme qu’en Algérie n’existe qu’un seul parti : celui du DRS (la Police politique).

La question qui se pose alors d’elle-même : Le DRS a-t-il une idéologie ? Et si c’est oui. Laquelle ?

[5]Une anecdote pour expliquer comment Boumediene s’est approprié la conscience des Algériens : durant les vacances de l’année 79, deux frères étudiants en France ont invité leurs deux amis français à visiter l’Algérie.  En famille, seuls avec le père des Algériens, un lui demanda ce qu’il fait dans sa vie. La réponse du père fut immédiate et parlante sur l’esprit de l’époque : « Moi, je suis le Boumediene des enfants ». Tuer en nous ce faux père, cette idole sera la voie de notre libération.

                                  Mahmoud SENADJI (Vigilance Populaire



Algérie, l’heure décisive

Nous sommes dans l’urgence. A quelques jours d’une grande date dans l’histoire de l’Algérie contemporaine, le 1 er novembre 1954, le temps est venu pour la Génération Silmiya (Révolution démocratique pacifique) du 22 févier 2019 de convoquer et questionner cette date symbolique, érigée par le pouvoir en acte de naissance de l’Algérie moderne. Le pouvoir politique s’est imposé comme l’Ecrivain de l’histoire et nous a présenté une lecture monolithique et unanimiste du FLN (Front de Libération Nationale) et de la guerre de libération. Pour les soustraire à la critique historique, tous les moyens furent utilisés pour en faire un mythe, un dogme sacré.  Depuis l’indépendance,  les Algériens ont vécu sous le climat d’un terrorisme intellectuel, de l’absence de liberté d’expression. C’est ce climat qui a fait que la génération de l’indépendance ignore tout de l’histoire du mouvement national, de ses hommes, de leurs sacrifices. Une meilleure connaissance de l’histoire nous aurait conduit à regarder autrement les tenants du pouvoir.  Notre malaise politique   trouve son explication dans cette méconnaissance.

Revisiter cette période s’impose à nous comme un horizon indépassable pour comprendre notre présent.  La grandeur d’une Génération est  de ne pas regarder une époque, une classe dirigeante   comme elle voulait qu’on la regarde mais la soumettre à une lecture critique et un regard neuf, surtout lorsque celle-ci nous a promis de fonder une Algérie exemplaire alors qu’elle nous fait vivre dans une Algérie mortifère.  Le pouvoir politique, usurpé par l’Armée des Frontières en 1962, a fondé sa légitimité sur la guerre de libération. Une Imposture historique. De cette imposture découle tous les maux de l’Algérie indépendante. Elle est à l’origine de notre détresse nationale.

 Car, quel lien l’Armée des Frontières a-t-elle avec la guerre de Libération ? L’Armée des Frontières n’a jamais chargé son fusil contre l’Occupant, mais n’a pas hésité à le vider sur les Maquisards en marchant sur Alger. Ben Bella a été institué Président en 1962 par la volonté de l’Armée des Frontières et de son chef d’Etat –Major Boumediene. Et c’est lui qui l’a destitué en 1965. La même logique qui fut à l’œuvre en 1962 s’est imposée en 1965 : la logique de la force.

Avec l’Armée des Frontières, le militaire a supplanté le Moujahid.  Et Aux valeurs du Moujahid, les nouvelles valeurs du militaire : celles de la réécriture de l’histoire et de sa falsification, de la dictature, de l’endoctrinement et de la fabrication, de la spoliation des richesses, de la corruption morale, de l’intimidation, du crime, du complot et de la terreur. Le désastre actuel.

L’Armée actuelle n’est pas l’héritière de l’Armée de libération. Mais celle de l’Armée des Frontières. C’est l’Armée du pouvoir. Un pouvoir assassin. Cette Armée a tiré sur le Peuple en 1962, en 1965, en 1988, en 2001 et elle a institué un climat de guerre et de terreur de 1992 à 1999.

Elle a fabriqué un système politique qui, à la face du monde, atteste et signe qu’il est un système antinational et antipopulaire.

La génération indépendantiste s’est soulevée contre la France coloniale. A cette époque, nous avions deux Algérie : l’Algérie des Colons et l’Algérie des Indigènes.

Une guerre terrible et glorieuse à la fois de 1954 à 1962 s’est malheureusement soldée par un été sanglant imposé par l’Armée des Frontières. Elle a falsifié l’histoire et fabriqué une nouvelle société qui a fait du chef d’Etat-Major le seul héros de l’Algérie[1].

Le peuple, véritable acteur de l’indépendance suite aux événements de décembre 1960, à un moment où la bataille d’Alger n’était plus qu’un souvenir et la rébellion de l’intérieur mourait à petit feu a commis, à son corps défendant, l’erreur politique dont il paye le prix jusqu’à ce jour. En s’interposant entre les protagonistes du conflit dans cet été 62, par ce cri du cœur « sabaa snin barakat » (sept ans ça suffit) ; du rôle de véritable héros libérateur en 1960, il joua le rôle d’un arbitre. En rentrant chez soi ce jour-là, le peuple après avoir consenti tous les sacrifices croyait encore dans la parole du politique ; il ne se doutait pas que celle-ci, traversée par des conflits, des crimes, des complots et des désaccords depuis novembre 54 est prisonnière et aux mains de la force militaire. Par ce retrait, il a permis aux détenteurs de la force de la déployer et de régner sur l’Algérie.

Depuis cet été 1962, à nous de reconnaître que l’ensemble des crises survenues dans l’Algérie indépendante ne sont que la traduction des conflits entre les clans du pouvoir qui se sont constitués durant la guerre de libération. Et dans chaque crise, la force impose sa logique. Les clans se recomposent, élaborent une nouvelle Constitution et promettent un nouveau départ alors que la société se désagrège et l’Algérie sombre davantage en attendant la prochaine crise.

Mais la prochaine, à l’instar de toutes les autres, cette fois-ci sera fatale : elle signera la fin d’un pays qu’on appelle l’Algérie.

D’où la nécessité d’agir. Maintenant.  L’origine du soulèvement du 22 février, comme celui d’octobre, reste problématique mais la main de la police politique reste prégnante.[2]  Sans oublier de rappeler que le véritable acteur qui a rendu le scénario de la chute de Bouteflika possible reste sa maladie.

Le temps politique s’est définitivement arrêté en Algérie en 1962.  Avons-nous vraiment mis fin au colonialisme après plus d’un siècle d’humiliation et des grands sacrifices durant la guerre de libération ?

Nous avons chassé une forme du colonialisme[3] mais celui-ci n’a pas été détruit car le 5 juillet 2019 à Alger, le peuple a scandé « nous voulons l’indépendance. »

Si sur le plan politique nous sommes à l’été 62, sur le plan sociétal, nous sommes encore sous le paysage colonial. Si durant la colonisation extérieure, nous avions l’Algérie des Colons et l’Algérie des Indigènes ; aujourd’hui, nous avons l’Algérie du peuple et l’Algérie des Isabates (des clans). Dans les deux époques, nous avons la même configuration sociétale face au pouvoir en place. Hier le mouvement réformiste, la grande et  la petite bourgeoisie marchaient main dans la main avec le pouvoir colonial  pour sauvegarder  leurs intérêts et fructifier leurs affaires ; seul à cette époque, comme aujourd’hui, le peuple croit au changement et le désire car c’est lui seul qui souffre et paye le prix de cette colonisation.

Algérie du Peuple, Diaspora algérienne, amis du peuple algérien

Qu’avons-nous gagné en tant que peuple dans ce soulèvement du 22 février 2019 ? Face à un soulèvement qui voulait être une rupture radicale avec le système nous avons maintenant un Président qui n’a ni légitimité ni pouvoir[4]. Et une situation socio politique plus aggravée que la précédente sur le plan économique, des libertés et de la souveraineté. Il est admis que l’Algérie des ISABATES, après chaque révolte se venge davantage sur le peuple et lui fait payer chèrement son hostilité.

Qu’avons-nous alors gagné de ce soulèvement ? Le retour du Peuple sur la scène politique en tant qu’acteur politique. Un acteur politique qui a pris conscience de son unité et de sa force. La seule question qui se pose et doit être la priorité de l’ensemble des acteurs de cette révolution pacifique est faire du peuple, non seulement un acteur politique, mais l’acteur politique : la véritable source de la légitimité et de l’exercice du pouvoir ?

Depuis 1962, l’Armée a imposé sa volonté au peuple, il est temps que celui-ci impose sa volonté.  Le soulèvement du 22 février portait en son sein des moments révolutionnaires car le désir d’une rupture radicale existe réellement dans l’imaginaire du peuple comme elle a existé en 1926 dans l’Etoile Nord-Africaine.  Du 22 février 2019 au 23 décembre 2019, le premier acte du soulèvement a bien démontré d’un côté l’unité d’un peuple et une véritable guerre des clans au sein du pouvoir. Cette guerre des clans s’est soldée par la victoire d’un clan avec l’assassinat du chef d’Etat-Major Gaid Saleh. Il n’y a pas de mort naturelle avec l’Algérie des Isabates[5]. L’Algérie des Isabates s’est recomposée autour du clan des DAF (les Déserteurs de l’Armée française ainsi que les Janviéristes- les Eradicateurs).

La détentrice du pouvoir, par la voix de son chef d’Etat-major avait idéologisé le « soi-disant Hirak [6]»  en se présentant comme Badissiste-novembriste.  A qui s’adressait à l’époque Gaid Saleh ? Au Peuple ?  Celui-ci n’a jamais existé comme force réelle dans leur équation politique. Cette Armée des frontières et sa Police politique, véritables détenteurs du pouvoir, sont composées de forces opposées : cette guerre « idéologique » a bel et bien existé dans les arcanes du pouvoir. L’institution et la destitution des Présidents est toujours la conséquence de la guerre des clans, qui eux aussi, se font, se défont et se refont en fonctions des circonstances internes et externes. Mais ce qui est sûr, les clans qui se déchirent sont unanimes sur l’identité de leur ennemi commun : le peuple.

C’est la raison pour laquelle, l’Algérie des Isabates avait besoin de l’unité du « Hirak » pour accompagner ses luttes internes. Le 23 décembre, la lutte des clans a désigné un vainqueur. Le « Hirak » est fini. Il a atteint ses objectifs.  Il faut maintenant diviser[7] le peuple  qui a vécu un véritable moment de fraternité et d’unité en transposant la guerre idéologique en son sein.

Sommes-nous capables, en tant que peuple, de faire de ce moment fraternel une véritable réalité politique ? Pour cela, nous sommes sommés de transformer cette conscience d’unité, ces moments  révolutionnaires en une  conscience révolutionnaire. Une situation ne peut devenir révolutionnaire que si elle se dote d’une stratégie révolutionnaire.

Le Peuple est dans l’attente d’une stratégie révolutionnaire[8]pour faire de la rupture radicale avec le système une réalité.

Le détournement catégorique.

Comme le pouvoir a tourné le dos au peuple ; au Peuple de se détourner catégoriquement du pouvoir. De cette Algérie des clans ne peut advenir que le malheur. Elle porte, dans sa naissance en 62, la haine et le mépris du peuple. Une erreur fatale a été commise lorsqu’on a cru que ces clans au pouvoir pouvaient être à l’écoute des doléances du peuple en relayant la célébration de la fraternité entre le peuple et l’Armée.  Pour que l’idée du peuple prenne corps, il faut qu’elle s’impose aux clans. La seule voie possible est de sauvegarder à tout prix l’unité de celui-ci en désignant un seul coupable : l’Algérie des clans.

Notre unité et notre détermination feront leur chute comme cela a été le cas pour Bouteflika.

Agir là où la police politique ne nous attend pas (Le Redressement historique)

Le 12 décembre 2019, c’est le non qui a triomphé, “ Makach al vote maa Al Isabates” ( pas de vote avec les clans”. Ne pas reconnaître les résultats de ces élections doit se traduire par des actes. Commenter les faits et dires des institutions illégitimes c’est en quelque sorte leur donner une forme de reconnaissance. La conscience révolutionnaire doit agir. L’acte 1 du « Hirak » était dans la négation : la négation du 5 ème mandat puis celui du vote du 12 décembre.  Les deux volontés, celle de l’Algérie des clans et celle de l’Algérie du Peuple se sont accordées pour la chute de Bouteflika mais l’Algérie des clans a imposé sa volonté dans les élections du 12 décembre. Le « Hirak » de la police politique a atteint ces objectifs le 23 décembre. A nous de transformer l’acte 2 du Hirak en Révolution démocratique.

Que faire alors le 1 er novembre ?  Allons-nous reproduire ce qui a été fait le 12 décembre 2019 en sachant qu’au moment où le NON aux élections était ancré dans les esprits et la dynamique populaire dans son intensité, l’Algérie des clans a imposé sa volonté. Et les partisans du Non ont subi des critiques en Europe leur reprochant d’avoir insulté et empêché les votants d’exercer leur droit démocratique.  Continuer dans cette voie s’est servir inconsciemment la stratégie de l’Algérie des clans et signer la mort définitive du rêve du 22 février.

Le 1 er novembre 2020 doit être pour l’Algérie du Peuple un grand moment où elle s’adresse à l’Algérie des clans et à l’opinion internationale par un mot d’ordre qui fera date dans l’histoire. Au moment où l’Algérie des clans s’apprête à sa mascarade électorale dans laquelle elle enterre définitivement l’esprit du 1 er novembre, l’Algérie du peuple manifeste et se rassemble dans les grandes villes et places publiques en scandant : l’Algérie, un peuple sous occupation.

Nous devons créer un grand moment médiatique et démontrer avec ce slogan qu’effectivement l’Algérie des clans est une force d’occupation depuis 1962. Saisir et S’adresser à toutes les instances internationales, sensibiliser l’opinion internationale, faire revivre les oubliés de l’histoire officielle et entrer dans une phase de désobéissance intellectuelle qui sera effective le 10,11 et 12 décembre 2020. Une entreprise intellectuelle dans la forme mais révolutionnaire par son esprit : le Redressement historique[9]. Plus qu’un retour d’histoire, ce soulèvement s’inscrit dans une véritable dynamique de l’appropriation de l’histoire par le peuple en remontant le temps à la source du mal : l’Armée des Frontières.

Seul Héros le peuple.  A nous de nous inscrire dans une fidélité à notre histoire et de faire revivre les évènements de décembre 1960. Comme il a été l’artisan de la libération contre l’Algérie des Colons,  le moment est venu de l’être face à l’Algérie des clans. Le 10,11 et 12 c’est la paralysie totale de l’Algérie. Une paralysie pacifique. Occuper les rues et cette fois-ci, ne plus rentrer chez soi.

En Europe, sensibiliser l’opinion internationale et se diriger le 12 décembre massivement  à Genève  pour interpeller institutions internationales de l’ONU.

Le 12 décembre 2019, L’Algérie des clans nous a imposé des élections. A l’Algérie du Peuple d’imposer l’idée d’un référendum le 12 décembre 2020.

A partir du 1 er novembre, avec le mot d’ordre planétaire « l’Algérie, un peuple sous occupation », saisir chaque occasion pour dénoncer l’Algérie des clans et proposer l’idée du Référendum comme seule solution à la crise. Le référendum est une proposition politique. La seule valable dans un moment de crise politique qui divise un pays. Le président actuel n’a ni légitimité ni pouvoir. Pour  faire admettre et imposer le Référendum comme solution politique, démontrer qu’effectivement deux Algérie se font face et l’une s’impose à l’autre par la force.  Devant une impasse politique, le Référendum se présente comme la solution démocratique à une crise politique. Le Référendum portera sur la question : Etes-vous avec le départ de ce système ou son maintien ?

Dans un Référendum qui émane de sa volonté,  le Peuple exerce effectivement sa  souveraineté.  Par cet acte, il réintroduit  le retour de la politique,  de la transparence et du débat pour régler les conflits et évacue de notre espace social la force, les complots et le crime comme moyens de gérer les crises.

Qui sera l’interlocuteur avec L’Algérie des Clans pour organiser ce Référendum ?

Le « Hirak » de la police politique voulait un soulèvement organisé autour d’un slogan « Non au 5ème mandat » alors que le peuple veut un changement radical du système. Le changement radical est en soi une exigence révolutionnaire.  Le peuple reconnaît celui qui incarne sa voix et peut parler en son nom.

La personnalité politique  susceptible d’être le fis du peuple, le fils de l’Algérie et qui peut  parler au nom du Peuple pour organiser techniquement le Référendum  est Karim Tabou[10].  Tabou est un homme politique. Notre confiance dans l’homme doit être totale.  Il est à l’heure actuelle, la personnalité politique capable de porter le rêve de la rupture radicale et de l’unité du Peuple.  A nous de le soutenir dans ses choix. A lui de prendre son destin politique en main.

Sommes-nous, en tant que peuple, prêt à imposer notre volonté ? Des dates historiques ne manquent  pas pour organiser le Référendum : le 26 décembre, le 11 janvier ou le 19 mars. Et pourquoi pas le 12 décembre si notre dynamique collective est massive et déterminée.

Devant cette dépravation morale et cette déliquescence dans lesquelles se trouvent l’Algérie, si nous ne réagissons pas pour sauver l’honneur de notre histoire, nous tuons en nous à jamais la fierté  d’être algérien que nous avons vu renaître ce 22 février 2019.

Silmiya : symbole de la Révolution démocratique du XXI siècle

Nous devons sauvegarder la philosophie de notre action révolutionnaire. Notre révolution pacifique sera la Révolution démocratique du XXI siècle.  Si l’ordre mondial dans les années 50 était pour l’indépendance des peuples, il faut savoir que l’actuel se dresse contre les peuples. Mais il a besoin pour discréditer leurs revendications et leurs révoltes et continuer à les asservir de les pousser vers la violence.  La violence révolutionnaire du XIX siècle doit laisser place à la Révolution pacifique du XXI siècle. L’année 2019 marque le retour des peuples sur la scène historique. Depuis le XV siècle, avec la naissance de l’Occident, la puissance a régulé les relations internationales et la puissance des armes donnait raison au vainqueur. Nous sommes entrés dans une nouvelle phase où l’hégémonie occidentale  n’impose plus son diktat. L’idée du « dégagisme » des printemps arabes plane toujours dans l’air révolutionnaire des Peuples. La contre Révolution qui les a étouffés ne peut perdurer éternellement. Nous portons, non seulement le devenir de l’Algérie mais le devenir monde des peuples en souffrance. En s’imposant comme le sujet de l’histoire, le Peuple algérien signe le retour du Peuple sur la scène historique.  C’est  dans l’accomplissement de cette tâche que le grand cri libérateur du 2 aout 1936 «cette terre n’est pas à vendre » aura pleinement son sens.  A la terre, nous ajoutons : nos soldats ne sont pas à vendre aussi.

[1] -Pour comprendre la période de Boumediene- la mainmise totalitaire sur l’Algérie et son histoire qualifiée par la pensée philosophique du totalitarisme comme étant l’ère de la fabrication, je renvoie les lecteurs à mon article « Algérie : pays des simulacres », site Oumma, 9 décembre 2008 https://oumma.com/lalgerie-pays-des-simulacres/

[2] Aucune spontanéité n’est de mise dans des mouvements de cette ampleur et dans une société quadrillée par la police politique. Encouragée dès sa naissance par le clan qui règne aujourd’hui, il fallait que le soulèvement soit massif, anonyme et sans représentants mais centré uniquement sur le départ de Bouteflika. Et la grande supercherie dont l’origine remonte aux années 70 (les matches de la coupe d’Algérie sont là pour nous rappeler ce slogan) et très bien orchestrée par la police politique et la célébration de la fraternité du peuple avec l’Armée. Elle va l’accompagner et décider de la chute de Bouteflika….

Par la célébration du slogan DJICH CHAAB KHAOUA KHAOUA, l’Armée s’est donné une virginité alors que toute son histoire est tâchée du sang. Celui du Peuple algérien. C’est ce slogan qui a autorisé Gaid Salah à discourir de l’intérieur d’une caserne. En adoptant ce slogan, malheureusement, nous avons mis de nouveau le peuple en cage. C’est le génie populaire qui a su déjouer et détourner ce slogan en accusant les généraux. Sans oublier que l’Armée c’est le commandement. La nouvelle mission de cette Armée n’est plus de tirer sur son peuple mais de faire la guerre au terrorisme islamiste. Sa seule doctrine est de combattre le terrorisme dont elle est devenue experte. L’Armée des Frontières, aux mains des DAF maintenant, par cette Constitution fait de l’Armée le bras armé de la politique antiterroriste de l’impérialisme capitaliste.

L’autre slogan bien orchestré par la Police politique est l’emblème Amazigh. La kabylie a été, est, sera la locomotive de la contestation politique contre ce système antinational et antipopulaire. Mais quel est le rapport, dans une contestation essentiellement politique d’associer une revendication culturelle. D’autant plus que le but de son apparition avait pour objectif de créer la division au sein du Peuple. La conscience politique des berbérophones est assez éclairée pour ne pas tomber dans ce piège. Les partisans de la double rupture, l’Autre allié de la police politique en sont à l’origine.

L’Emblème Amazigh, dans une Algérie libre, sera l’Emblème de toute l’Afrique du Nord comme l’est le drapeau  Européen pour les pays européens. Sa dimension est plus grande que l’Algérie. Renouer avec la liberté des peuples c’est retrouver la dimension historique et civilisationnelle de ce grand Maghreb.

Le mot « Hirak » reste un concept problématique. Son horizon n’est pas révolutionnaire. Mais son origine ou le laboratoire qui l’a conçu dès les premières manifestations transformaient celles-ci en une irruption populaire sans un projet politique alternatif mais orientée vers un seul objectif : la chute de Bouteflika. Cela n’empêche pas que le réel est toujours le théâtre des volontés. Une nouvelle volonté, ce 22 février a vu le jour : celle du Peuple. Elle s’est manifestée le 7 mars lors de la rencontre des partis politiques par la voix du fils du peuple qui a refusé de s’asseoir avec ceux qui ont massacré l’Algérie, et le 22 mars par le slogan populaire qui résume à lui seul la rupture radicale avec le système « Yatnahaougaa » (Qu’ils dégagent tous ). La philosophie explicite de cette volonté populaire s’est manifestée le 5 juillet 2019 « le peuple veut son indépendance »

 

[3] Par mémoire les études de Rosa Luxembourg sur les Métamorphoses de l’impérialisme : de l’Esclavage au Colonialisme puis au néocolonialisme. La forme change mais La domination demeure.  Il serait judicieux de comparer les  deux révolutions chinoise et algérienne. La première,  de la Chine du Maquis à la Chine impériale et la nôtre de l’Algérie du Maquis à l’Algérie des Gangs.

[4] Depuis le 13 décembre 2019, le peuple ne cesse de scander « TebbouneMzaouar, jabouh al askar » Tebboun n’est pas légitime, imposé par l’Armée. Avons-nous eu un Président légitime dans notre histoire ? La grande question qu’on doit se poser en tant que peuple : Comment, en étant les héritiers d’une grande histoire, nous sommes réduits à accepter d’être gouvernés par des impotents qui nous méprisent et nous insultent ? A l’image du serviteur des Gangs qui invite les Algériens mécontents à quitter leurs pays. La manière est plus insultante que les mots. Ces mots traduisent la pensée de l’Algérie des Gangs. Son visage civil a utilisé un langage « poli » imaginez ce que pensent du Peuple les porteurs d’uniformes. Je renvoie les lecteurs à mon article : « Algérie : Testament des décombres », Libération, 2 juin 2003.

[5]– La liste est longue dans le palmarès de cette Armée des Frontières qui, pour écarter ses opposants, au dernier recours, si ces derniers ne s’alignent pas sous sa volonté les liquide physiquement. Même si, à un moment, ceux-ci sont les enfants du système. Et souvent ce fut le cas.

[6]  C’est ainsi qu’il était qualifié par Gaïd Salah. Une manière de le balayer par un revers de main.

[7]  Diviser le peuple reste la stratégie par excellence de cette police politique pour présenter l’Armée, comme la seule garante de l’unité.

[8]  Le peuple a besoin d’une vision qui l’incite, l’encourage et le dynamise. Il ne s’agit plus de sortir pour scander les mêmes slogans mais comment les traduire en actes. La condition politique doit unir les mots aux actions. Une stratégie révolutionnaire est notre horizon mobilisateur.

[9]  Ce qui a rendu possible la confiscation de notre indépendance en 1962c’est l’imposture historique. L’Armée des frontières nous a volé notre histoire. De ce vol, de cette dépossession historique, l’Algérie de 2020 a honte de son visage.

[10]  La première fois que j’ai vu et entendu Karim Tabou est le 7 mars 2019. C’est à cette occasion que j’ai cru qu’une force populaire pouvait surgir de ce soulèvement. C’est ce moment suivi de Yatnahaougaa du 22 mars qui  ont fait renaître le peuple. Il s’agit maintenant de le faire vivre.

Mahmoud SENADJI (Vigilance Populaire)

Commémoration du massacre du
17 octobre 1961 à Paris

https://youtu.be/qA8PaPnLDvYhttps://youtu.be/vXn6FHvDr-Yhttps://www.youtube.com/watch?v=8-ofOtmjU50https://youtu.be/vtLKgm851TEhttps://youtu.be/WWXdeagMFJs

Commémoration du massacre du 17 octobre 1961 à Paris
Samedi 17 octobre 20h00 de 17h00 à 19h00 « Place du Corbeau à Strasbourg – ensuite nous marcherons environ 100 mètres, pour arriver au niveau de la « Place du 17 octobre 1961, notre point de rassemblement »
Pour rappeler l’horreur coloniale et le massacre de nos soeurs et frères algériens tombés sous les balles de la police Parisienne sous les ordres du préfet Maurice Papon – le 17 octobre 1961 à Paris – aussi pour la liberté de l’Algérie 🇩🇿 🇩🇿 🇩🇿 Soyez-nombreux 🇩🇿 🇩🇿 🇩🇿



Le 17 octobre 1961 : Les Leçons de l’histoire

Un an avant l’ouverture officielle des archives de cette sanglante et terrifiante journée du 17 octobre 1961 aux historiens, cette journée « disparue » de l’histoire,  continue à hanter notre conscience nationale et humaine. D’année en année, le bruit de cette nuit ensanglantée grandit jusqu’à devenir, un jour, assourdissant. Par son horreur et sa terreur, cette journée reste une grande tâche noire sur le visage de notre douce France.

Face à la volonté d’effacement très bien orchestrée par un mensonge d’état pendant plus de trois décennies, s’est dressée une volonté citoyenne pour laquelle la vérité de l’histoire vaut tous les sacrifices. L’exemple de Jean-Luc Einaudi est édifiant. Par son combat pour faire éclater la vérité, il fut le premier à lever le voile sur cette nuit de terreur qu’on voulait à jamais effacer. Son livre La Bataille de Paris 17 octobre 1961 est le phare qui nous éclaire sur les conséquences de l’aveuglement de la France coloniale.  Et cela en plein cœur de Paris. Une autre figure de ce combat, Georges Mattei, témoin ce jour-là de ces massacres et principalement de la complicité du peuple de Paris qui s’est transformé selon ses propos en indicateur et auxiliaire de la police. Il fut un anticolonialiste convaincu. Ils furent, comme d’autres honnêtes gens, Les Combattants de la liberté. C’est eux qui représentent le visage lumineux de la France ; l’autre visage, sombre et mensonger était représenté par le Préfet Maurice Papon et son ministre de l’intérieur Roger FREY.

Contre qui et pour qui ces âmes généreuses luttaient-elles ? Bravant la machine oppressive, mensongère et discriminatoire de l’Etat ainsi que celui de l’isolement social, ils ont pu construire une véritable solidarité humaine. En dénonçant cette chasse à l’homme, à l’homme racialisé, aux français musulmans d’Algérie ce 17 octobre 1961 ;  à ces Nord-Africains, constructeurs des automobiles dans les usines de Renault et Peugeot, bâtisseurs des maisons qu’habiteront les Français, ces hommes de la pelle et de la pioche que les Parisiens rencontrent dans  les rues de Paris, le jour. Et la nuit, vivant aux frontières de la ville de Paris, dans une autre planète,  dans des bidonvilles maudits, dans une ghettoïsation pour les fixer dans une sous-humanité, se sont soulevés pacifiquement comme fut le cas, ce 14 juillet 1953 à Paris pour démontrer et prouver à la face du monde que malgré leurs conditions de colonisé, d’indigène, de sous prolétaires, ils sont dignes de respect.

Pour paraphraser Jules ROY en décrivant cette réalité de deux peuples en plein Paris, les Français et les Français musulmans d’Algérie, si le Christ était de retour, c’est en Algérie qu’il choisirait de naître.  Car La condition natale du christianisme est la pauvreté, la générosité et l’amour.

La France coloniale a trahi sa culture christique et son histoire révolutionnaire  car elle admis en plein cœur de Paris que des gens travailleurs étaient réduits à vivre comme des bêtes constamment traqués et terrorisés par une police qui les considèrent comme un problème : le problème nord africain.  Le champ lexical utilisé pour les décrire est celui de l’animalité et de la sauvagerie. Au lendemain du massacre, on retrouvait sur les manchettes de certains journaux les mêmes  fabulations de foule haineuse, fanatisée alors que le caractère pacifique de cette manifestation était manifeste.

Cette volonté affichée par le politique d’effacer  ce crime d’Etat est encore visible aujourd’hui .Car même si on a reconnu que des  manifestants  furent sauvagement réprimés,  on  ne  nomme pas le coupable et on se trompe sur l’identité des victimes. Ce ne sont pas des Algériens qui furent tués  ce jour là mais des Français musulmans.

Comment expliquer que cette tragédie d’une gravité exceptionnelle qualifiée par des historiens Anglais Jim House et Neil Mac Artur comme la répression d’Etat la plus violente qu’ait jamais provoquée une manifestation de rue en Europe occidentale dans l’histoire contemporaine ait pu se produire dans la capitale de la Déclaration des Droits de l’Homme ?

Ce crime qu’on n’a voulu occulter s’inscrit dans la continuité d’un autre crime qu’on a réussi à étouffer car il ne fit plus partie de la mémoire collective : le massacre colonial du 14 juillet 1953.

Le bourreau ainsi que la victime sont les mêmes. L’Ampleur de la tragédie s’est amplifiée.

Les silences et les oublis face à l’histoire sont criminels car ils finiront par resurgir dans une forme qui défigure le présent. L’occultation du 14 juillet était grosse du 17 octobre et du Métro Charonne. Cette  volonté d’occultation a défiguré l’histoire de Paris. Elle fut, en cette fin de la guerre d’Algérie qui représente le symbole  de l’horreur colonial, la capitale des Massacres.

Commémorer  l’anniversaire de cette tragédie se limite t-il à jeter des fleurs dans la seine ?  Le 17 octobre nous parle t-il vraiment ?

Le Problème Nord Africain a laissé place au Problème musulman. Les bidonvilles d’hier ont  laissé place aux  quartiers difficiles : la culture de la ghettoïsation, de la discrimination et de la population racialisée est toujours en vigueur.

Le Séparatisme a toujours été un fait étatique. L’Algérie des Colons et l’Algérie des Indigènes. La ville coloniale et le taudis arabe. Paris et ses bidonvilles. Les Français parisiens et les Français musulmans d’Algérie. Un couvre feu qui frappe uniquement les français musulmans sur le critère de la peau ce 6 octobre 1961. L’idée de mettre fin aux ELCO, les Enseignements  Langues et Cultures d’Origine et en soi une preuve du Séparatisme car c’est l’Ecole républicaine qui les avaient institués et assignés les enfants de la République à leur origines ! Pour les ELCO, véritable tare de l’Ecole de la République,   ils dénotent le mépris affiché par les pouvoirs successifs pour la langue arabe car elle reste le parent pauvre de l’enseignement républicain et  de permettre aux  pays maghrébins  d’avoir un droit de regard sur leurs »sujets ».

Il n’  y a pas un malaise dans l’Islam mais un malaise dans la République. Car  celle-ci a  humilié nos parents et leur a manqué de respect. Faire la clarté sur les pages sombres de son passé, assumer et reconnaître le mal qui a été fait à Autrui au nom de la France, réconcilie les mémoires et fortifie le devenir ensemble de la France plurielle.  A défaut de cela, aujourd’hui des fissures, demain des abîmes.

Il n’ ya pas de malaise dans l’Islam mais un malaise dans les sociétés arabo-berbères ou musulmanes. Et ce malaise n’est pas religieux mais politique. Et premier qui en a parlé et l’a bien décrit est  Burhan Ghaliun dans son  livre le Malaise arabe, l’Etat contre la Nation.

Qui soutient, encourage et arme les despotes arabes contre leurs peuples ? Qui est l’allié fidèle de l’Arabie Saoudite ? Qui est solidaire maintenant avec le pouvoir algérien qualifié par l’Algérie du Peuple de pouvoir assassin ? La spoliation des richesses de l’Algérie par la junte militaire s’est fait avec la complicité des entreprises européennes et américaines  et des chancelleries occidentales. Que reproduit le pouvoir algérien dans sa relation avec la population ? Les mêmes pratiques répressives du dominat d’hier et se comporte face au peuple comme une véritable force d’occupation.

Le malaise de tout temps dans le rapport à l’Autre est d’ordre politique.  Lorsque nous reconnaissons dans l’Autre notre propre humanité, les consciences s’ouvrent l’une à l’autre et construisent une véritable solidarité humaine.  Pour l’histoire, par essence les Religions libèrent. Ce sont les cultures religieuses qui oppriment. Et la domination – l’exploitation et  l’avilissement de l’autre- est  au cœur de ces cultures.

Mahmoud SENADJI (Vigilance Populaire)

https://www.youtube.com/watch?v=DLVwI19yvTghttps://www.youtube.com/watch?v=Ada5v8gArf0https://www.youtube.com/watch?v=xcKL5o-exxM

Rassemblement aujourd’hui le 05 octobre 2020 pour la commémoration du 05 octobre 1988
à la place 17 octobre à Strasbourg à 17h30 jusqu’à 20h

Recueillement à la mémoire de la grande dame *** EMILIE BUSQUANT ***
le 2 octobre au cimetière de Neuves-Maisons – France
Nous étions accueillis par la municipalité de Neuves-Maison en Moselle























Emilie BUSQUANT – Messali HAJ :
Le Redressement historique

Ce vendredi 2 octobre, nous commémorons l’anniversaire de la mort d’une personne dont la vie a été vouée au service de l’indépendance de l’Algérie. Dans un moment historique où la présence française en Algérie projetait son image à l’infini et admise comme éternelle, par une classe politique algérienne, qui ne pouvait ni penser ni admettre que l’avenir de l’Algérie pouvait se concevoir indépendamment de la volonté coloniale ; s’est dressé un couple et a ébranlé les consciences, créant un véritable séisme politique en revendiquant par la voix du mari au Congrès de Bruxelles, le 10 février 1927 : l’indépendance de l’Algérie.

Ce couple – Emilie Busquant et Messali Haj- d’origine populaire, révolté par une réalité oppressante et opprimante pour les pauvres et les indigènes, passionné de liberté et de justice s’est rencontré à Paris. De cette rencontre est née la Nation algérienne moderne. Le discours fondateur de cette naissance trouve ainsi son origine et sa source dans cette révolte populaire.

L’acharnement dont a été victime ce couple par l’histoire officielle à l’aube de l’indépendance n’a aucun précédent historique dans le monde contemporain. Pour effacer de la mémoire collective cette épopée fondatrice du mouvement national, le 1er novembre fut sacré l’acte fondateur de la nation algérienne et on a déroulé le rouleau compresseur de la propagande officielle contre la figure la plus emblématique de notre histoire contemporaine en associant à chaque évocation de son nom le mot traitre. Cette propagande officielle est devenue une véritable stratégie pour la conquête absolue du pouvoir, machiavéliquement orchestrée par l’Imposteur – Le chef d’état-major de l’Armée des Frontières : il voulait régner sur l’Algérie et occuper à lui seul l’espace mental des Algériens.

L’Algérie indépendante a sacralisé l’Imposteur (Boumediene) et calomnié le libérateur (Messali Haj). Nous avons fait du 1er Novembre 1954 la date fondatrice de l’Algérie indépendante et intronisé l’Imposteur alors que celui-ci n’a jamais chargé son fusil contre l’occupant mais l’a bien vidé contre l’Armée de libération en marchant sur Alger dans la posture du conquérant.

L’imposteur nous a promis un Etat moderne et une Algérie qui seront un exemple dans le Monde post colonial, il nous a légué l’Algérie des ISABATES (des Gangs).

Nous avons fait de la guerre de Libération 54-62 l’Alpha et l’Oméga de notre histoire moderne et cette période nous a été présentée par l’Histoire officielle comme un bloc monolithique. Cette lecture idéologique s’effondre devant la réalité historique. Plusieurs guerres se sont greffées à cette guerre. FLN-FLN, FLN-MNA, Les Armées de libération contre l’Armée Française, Les français contre la France coloniale, l’OAS contre l’Armée française, la Contre insurrection, l’Armée des Frontières en embuscade.

Cette guerre 54-62 reste le point aveugle de notre histoire. De notre mémoire. Tous les troubles historiques vécus depuis 62 trouvent leur cause et explication dans cette période. Celle-ci est devenue une arrière scène qui fait et défait la scène socio politique en fonction de ses intérêts. La scène politique et sociale est le théâtre et la traduction des conflits des clans. Et ceux-ci se sont constitués pendant la Guerre de libération.

Déconstruire le mythe d’une histoire glorieuse et unitaire faite par des hommes exemplaires est une question vitale. Le devenir de l’Algérie dépend principalement de notre capacité à soustraire cette période de la lecture politicienne et la soumettre à la critique historique.

Le véritable combat avec ces clans est avant tout un combat historique. Donc culturel. Les troubles sociaux ainsi que ce mal être de l’Algérien sont le résultat des troubles dans notre mémoire historique.  Notre libération passe par une réappropriation de notre histoire. Les grands slogans mobilisateurs de la Révolution pacifique du 22 février s’inscrivent dans cette vision et signent le retour du peuple comme le véritable acteur politique.

Comme par le passé, ce couple populaire en s’insurgeant contre le despotisme colonial et la classe politique bourgeoise algérienne a libéré le Peuple ; aujourd’hui, le Peuple s’insurge contre les clans du pouvoir et leurs relais dans la société (Partis politiques, Médias…). Les deux époques s’invitent et se complètent : YATNAHAOU GAA (Qu’ils dégagent TOUS) est la continuité du discours du 10 février 1927. La grande leçon à tirer de la lecture de ces deux époques :  l’élite n’est pas porteuse d’un projet libérateur au service du peuple et son action ainsi que son horizon politique s’inscrivent dans le schéma du Maître du Présent.

Un couple puisant sa force dans la légitimité de ses revendications a renversé le cours de l’histoire coloniale ; sur leurs traces, sur le modèle de leur combat, nous ferons du Peuple le seul héros et non le Chef d’état-Major ou le chef d’un clan.

A ceux qui se sont permis de salir Messali, le qualifier de traître et le comparer à Pétain, nous leurs disons que celui qui accuse Messali n’a qu’à réviser sa propre histoire. Des distances astronomiques séparent cette figure historique de ses détracteurs. Car il fut le libérateur du peuple alors que vous, en mission, vous n’êtes que le relais d’un des clans du pouvoir.

Le libérateur a dit Non au Pouvoir colonial alors que vous, vous agissez dans la peau d’un serviteur, et le serviteur, n’excelle que pour servir son maître. Le libérateur n’a pour seul Maître que sa conscience. Comment peut-on s’attaquer à l’image du Libérateur par celui qui a déclaré après avoir rencontré le corrupteur du peuple « c’est un des meilleurs moments de ma vie ».  La seule explication, vous, ainsi que celui que vous avez encensé en1999, vous méprisez le Peuple alors que le Libérateur en fut l’incarnation.

La droiture, la probité de cet homme trouve son écho dans la personnalité de sa femme qui a voué sa vie au service de l’indépendance de l’Algérie.

La libération du peuple algérien ne peut faire l’économie d’un Redressement historique. Et celui-ci nous invite à remonter le temps jusqu’au années vingt, à Paris, rue du Repos, là où s’est forgé le rêve le plus fou, le plus grandiose ; la naissance de la Nation algérienne.

Ce 2 octobre 2020, date anniversaire de la mort d’Emilie Busquant le 2 octobre1953 à Alger, nous lui rendons hommage dans son village natal là où elle est enterrée à Neuves-Maisons.

Emilie Busquant fut profondément algérienne car elle était profondément française. Fidèle à l’histoire militante de sa famille ouvrière et à celle de Neuves Maisons, habitée par les idéaux de Liberté et de Justice incarnés par la France de 1789 ; elle épousa entièrement l’homme Messali et son rêve de l’indépendance de l’Algérie. Ils furent, à cette époque, et l’histoire l’atteste, le plus grand couple politique de l’histoire moderne.

Mme BUSQUANT n’a pas cousu le drapeau algérien car elle n’était pas couturière mais elle l’a confectionné car elle fut une révolutionnaire.

Vous avez quitté ce monde sans que vos yeux n’aient vu réaliser votre vœu le plus chère : l’Indépendance de l’Algérie. Comme vous Mme BUSQUANT, la Génération Silmiya, celle du 22 février 2019, attend en luttant pacifiquement contre le Nouvel oppresseur de l’intérieur la Libération du peuple algérien.

Ce jour proche, nous vous promettons que nous reviendrons ici, à Neuves Maisons, pour vous annoncer que votre rêve des années vingt est devenu une réalité.

 

  Mahmoud SENADJI (Vigilance Populaire)


https://youtu.be/HnWDfhYXhjk

Nous, Vigilance Populaire, vous invitons à un moment de recueillement à la mémoire de cette grande dame.
le 2 octobre au cimetière de Neuves-Maisons – France à 15h00, suivi par un rassemblement le 3 octobre à la Place Kleber à Strasbourg à 15h00.
S’associent à cet appel le Collectif des Algériens de Strasbourg, Comité de Strasbourg du MRAP, l’association 4Acg et la Maison de la Citoyenneté Mondiale de Mulhouse.


Lettre ouverte au Haut-commissariat des droits de l’homme des Nation – Unies (HCDH)

Nous saisissons l’occasion de la réunion d’un groupe d’expert pour traiter de la question de la détention arbitraire dans le monde ce lundi 24 août 2020 pour vous adresser cet appelDepuis le début de la révolution pacifique en Algérie, le 22 février 2019, le peuple revendique l’instauration d’un véritable Etat de droit où toutes les libertés sont respectées. En réponse, de nombreux algériens font l’objet d’arrestations abusives, de condamnations arbitraires et de détentions injustifiées par une justice, appelée communément «la justice du téléphone » au service d’un pouvoir qualifié par les Algériens de « Pouvoir assassin ».Ce régime autoritaire, installé en Algérie depuis 1962, est traversé par une lutte des clans qui, arrivée à son paroxysme prend la forme d’une véritable épuration où rien n’est exclu (liquidation physique, détention, torture). Quelque soient les oppositions qui caractérisent ces clans qui constituent le pouvoir, ceux-ci sont toujours unanimes et font bloc contre la volonté populaire.L’Algérie est à la croisée des chemins : une révolution populaire pacifique qui aspire à bâtir une Algérie nouvelle libre et démocratique et une junte militaire détentrice de tous les pouvoirs et pour sauvegarder ses privilèges est prête à toutes les aventures.Jamais, dans l’histoire de l’Algérie, la guerre des clans n’a été aussi cruelle et celle-ci se déroule face à une mobilisation populaire qui a, elle aussi, atteint pour la première fois dans son histoire sa maturité et veut un changement radical.Le moment est donc crucial et explosif. Ce Pouvoir autoritaire qui joue sa survie tend vers le totalitarisme et celui-ci suppose la terreur : tout algérien libre est donc menacé.La révolution populaire est déterminée à faire de la Liberté et de la Justice le socle de l’Algérie Nouvelle.Ainsi et en qualité d’Algérien établi en Europe, je me permets d’attirer votre attention sur la situation alarmante qui règne actuellement en Algérie : en manque de légitimité populaire suite à des élections imposées, truquées et boycottées par la majorité de la population le 12 décembre 2019, la junte militaire fait la chasse à la parole libre. En Algérie, l’ARBITRAIRE n’accompagne pas uniquement les détentions mais il qualifie la nature du régime lui-même.Par conséquent, notre demande est double : A la commission des Droits de l’homme d’insérer l’étude du cas de l’Algérie dans l’ordre du jour des détentions arbitraires et de dénoncer clairement le caractère arbitraire des condamnations en Algérie et par conséquent demander la Libération immédiate de tous les détenus d’opinion sans conditions.Ps. La présente lettre s’insère dans le respect des droits humanitaires des peuples ; à ce jour, L’Europe, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, les Emirats, l’Egypte, l’Arabie Séoudite ont été complices de la junte militaire qui spolie les richesses et crée la non vie en poussant une partie de la jeunesse à l’exil ou la mort en mer. C’est le moment pour les défenseurs des droits d’êtres solidaires avec le peuple algérien qui ne demande que de vivre dignement chez lui en Algérie.SENADJI MahmoudHADLI LaïdL’image contient peut-être : texte qui dit ’Lettre ouverte au Haut-commissariat des droits de l'homme des Nation- Unies (HCDH) SENADJI Mahmoud Mahmoud HADLILaid’ Vigilance  Populaire

La Marche De La Voix Des Detenus D’opinion En Algerie
Genève devant l’ONU *** Le 23 août 2020 ***
Libérons nos otages de la mafiocratie Militaire en Algérie


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Rassemblement pour un hommage à la mémoire du poète
MOUFDI ZAKARIA
le 17 août 2020 à la Place du 17 octobre 1961 à Strasbourg de 17h00 à 20 h00

























Poésie à la mémoire du poète et le combattant
MOUFDI ZAKARIA

نداء الجزائر
 » إليك يا مفدي  »
صدقت..
صدقت حين كتبت ..
 » صمد الأمازيغ قرونا  »
 » واقسم ماسينيسا أن لا يعيش جبانا  »
لا يزالون اليوم على الدرب ماكثون..
صمدوا بالأمس أمام العدو الغشوم ..
وھم كذلك اليوم صامدون أمام الأخ الغدار الظلوم..
اقسم الأمازيغي الفطن أن لا تناله الثقافة العسكرية الكيدية..
بالأمس في اثنين وستين ..
حررنا الوطن فعسكره جيش الحدود ،
ونشر في ارض الجھاد الاستبداد والجھالة والفساد..
لا عزة لوطن كان فيه الحر مغتالا وسجينا ومطاردا..
أرضنا الطھور أرض الفحول ،
أصبحت وكرا للخبث والسفالة ..
بالأمس البعيد ثار يوغرطا وماسينيسا ،
بالماضي القريب ثار عبد القادر و الحداد وعمامة ..
تاريخنا ،
تاريخ صمود وجھاد ..
حررت الوطن بالأمس يا أمازيغي ..
وأنت اليوم عن وحدته مسؤول ..
ذاك الأمازيغي ابن الشعب اقسم في السابع من مارس ،
أن يحيا ويموت حرا وطنيا..
انتم الجزائر والجزائر انتم ..
يعلو ويرفرف فيھا العلم،
يحمله الأمازيغي راية للوحدة والفداء..
صدقت مرة أخرى يا زكريا ..
حين راسلت رئيسا عينه قادة جيش الحدود ..
ويا أسفاه ،
فقد وصلتنا بعد عقود ..
غسلوا العقول ومسخوا التاريخ وزيفوه ،
وجعلوا من واقعنا أمر مما وصفت ..
ختمت رسالتك بتصنيف الجزائريين ..
من سبعة غدو صنفين بالضد ..
صنف بعقلية الخادم يتزعم ،
وصنف بعقلية الحر يقاوم ..
يا زكريا ..
أنت تعرف بأن العبد أفضل من الخادم ،
لأن العبد ضد سيده قد يثور ..
بمرور الأزمنة والدھور ..
والثائر ثائر رغم واقعه المزري،
لأن في عروقه دم الحر يسري ..
أما الخادم فقد عششت فيه الرذائل ،
يعبد الدنيا وللملذات يميل ..
فالخادم خادم ..
لا يبدع إلا في خدمة سيده ،
طمعا ورضوانا..
ولخادم الداخل سيد وھذا الأخير بالخارج يأتمر ،
لتحيى حرا يا جزائري أطح بعقلية الخادم وسيده المزيف..
* * *
جيل بخاطب جيلا..
ثورتنا في كل جمعة تستحضركم،
وتھتف الجماھير بأسمائكم وتنحني لفدائكم..
وتتساءل ..
لما الدماء؟
لما الدماء سالت؟
جاء الاستقلال والحرية غابت ..
شعاركم لنمت ويحي الوطن..
حقا..
حينھا الحرية تعني الوطن ..
عذرا .. نستسمحكم،
متم وتعفن الوطن ..
جيل يخاطب جيلا ..
الحرية اغلي من الوطن ،
فمجد الأوطان وعظمتھا من حرية المواطن ..
جيل يخاطب جيلا..
نختلف معكم وھذا حق ..
في قراءة التاريخ من نظرتنا ..
« أعطيت عھدا لجبھة التحرير  »
ونعطي العھد لثورة التحرير ..
تحرر الوطن وسقطت فيه الفضائل ..
وأنت على ھذا الحال شھيد ..
جيش التحرير ومعه المجاھد..
ضحت به جبھة التحرير وجيش الحدود ..
وجاء عھد الحزبي والجندي..
فعصف بالوطن والأمجاد ..
خرجنا مسالمين ..
وعزمنا أن تحي الحرية..
و معھا الوطن.
محمود صنھاجي
( اليقظة الشعبية )
أوت 2020

(Vigilance Populaire)

Le Testament

Jamais Alger ne fut aussi belle et rayonnante

Nous dansions, nous jubilions, nous nous embrassions

Les youyous de nos mères, de nos femmes, de nos sœurs

Fusaient de partout  et illuminaient l’horizon

En ce juillet 62, ce vibrant « Tahia Al Jazaïr » enveloppa le pays

                                  Et enflamma tout un peuple

Porté par l’espoir que la culture coloniale est sortie

 de l’Algérie pour toujours…..

Hélas, cette liesse populaire ne fut qu’une éclaircie

La nuit coloniale de nouveau s’abattit sur l’Algérie

Les faux frères venus des deux côtés de la frontière

En vainqueurs, marchèrent sur Alger la meurtrie

L’Armée des Frontières et à leur tête l’Imposteur

en dominateurs perpétuèrent l’esprit colonial

De la culture coloniale à la culture militaire

De l’indigène au domestique

Le peuple  n’est  pas  le Maître chez lui

L’Algérien, comme hier, face à la même situation

 n’a  le choix  qu’entre la soumission ou la révolte

Elève de l’Armée d’Afrique, l’Armée des Frontières

Liquide, torture, emprisonne, interne, intimide, menace, injurie et  bâillonne

En  guerre  dès  son règne contre l’histoire et la mémoire

Et aujourd’hui, plus qu’en 65, pour asseoir sa fausse légitimité

Dans une lutte où se joue sa survie

 La chasse à mort contre la parole libre, juste et courageuse

A l’Algérien de se lamenter, de pleurer, de quémander ses Maîtres les Bourreaux

d’implorer le ciel ou de prendre la mer

Tout sauf le droit à la parole, à la contestation organisée…

Pour sa survie, plus que la politique de la terre brûlée

 c’est l’idée même de l’Algérie qui est menacée de disparaître

A toi peuple du 22 février qu’incombe la mission

de libérer l’Algérien de cette culture qui l’opprime et le méprise

De grâce n’écoutez point ceux qui ont servi dans l’Armée de l’Imposteur

Et même ceux qui ont gouverné avec et au nom de l’Imposteur

Les deux ont perdu leur virginité pour s’adresser au Peuple

 

Ce sept mars 2019, de mes propres  yeux vu, de mes propres oreilles entendu

naître, face à la faillite d’une classe politique affaissée, le fils du peuple

 

Accepteriez vous que la grandeur de l’Algérien soit réduite à l’éternel « Meskine »

Accepteriez vous que cette jeunesse au lieu d’affronter son destin meurt en mer ?

Peuple de 22 février ! N’abdiquez pas ! Ne jetez pas l’éponge !

Vous êtes le contre exemple de Chadli et de Zeroual

Votre honneur est de  vivre et de mourir dignement

Le rêve d’une vie ailleurs n’est qu’une chimère

qui se brisera dans la mer ou dans la froideur européenne

Vous êtes les dépositaires d’un grand rêve

Dont le commencement fût Abdelkader

Repris par Messali dans l’Etoile Nord Africaine

Peuple de 22 février, vous êtes notre promesse

Les véritables héritiers de ce grand rêve

Il n’y a pas de troisième voie

Entre la  domesticité et la liberté.

 

      Je me suis permis de m’adresser à vous, Génération du 22 février, sur un mode testamentaire car mon âge ainsi que ma vie m’autorisent à le faire. La cause du Peuple m’habite et me dévore. J’appartiens à une génération qui se sent trahie. On nous a vendu un rêve et  on nous a  si gonflé dans les années 70 que nous avions cultivé une illusoire grandeur qui a fini par nous perdre. Cette fausse grandeur n’avait pour contrepartie politique que la domestication du peuple. L’Armée des frontières possédée par l’amour du pouvoir a phagocyté l’Algérien et désertifié l’Algérie.  L’horizon en Algérie n’est possible que si on évacue à jamais du champ politique le poison militaire.                           

 

                                           Mahmoud SENADJI,  juillet 2020 (Vigilance Populaire)

Nous vous invitons à un rassemblement pour un hommage à la mémoire de l’homme et du poète de la révolution algérienne MOUFDI ZAKARIA. Soyez au rendez-vous.
le 17 Août 2020 à la Place du 17 octobre 1961 à Strasbourg de 17h00 jusqu’à 20h00

ندعوكم إلى تجمع من أجل إحياء ذكرى وفاة الرجل و شاعرالثورة الجزائرية موفدي زكريا. كونو في الموعد
في 17 أغسطس 2020 في ساحة 17 أكتوبر 1961 بستراسبورغ من الساعة 5 مساءً حتى الساعة 8 مساءً.








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